Trois vols et deux jours plus tard, nous débarquons sur les rives du lac Toba, le plus grand lac volcanique d’Asie du sud-est, situé dans la partie nord de l’île de Sumatra.
Le périple pour y parvenir n’est pas de tout repos. Un premier vol à bord d’un rassurant avion à hélices fait une première escale à Phuket et nous laisse peu de temps pour acheter notre vol retour apparemment obligatoire pour entrer sur le territoire indonésien mais au final pas nécessaire. La seconde escale à Kuala Lumpur nous permet, dans l’incroyable centre commercial qu’est la zone de transit, d’acheter un nouvel appareil photo, le bridge Nikon Coolpix P510 (avis aux amateurs !), en remplacement du Reflex Canon 400D qui a rendu l’âme et qui était devenu un fardeau. Lors du troisième et dernier vol pour Medan, nous percevons un changement d’univers. Nous sommes les seuls blancs et ne portons ni voile ni kippa musulmane.
Le visa d’entrée nous indique gentiment que la peine de mort est encourue pour les trafiquants de drogue. Ça met tranquillement dans l’ambiance. Arrivés à Medan, la ville n’est pas attirante mais les gens sont très accueillants et nous aident dans notre recherche d’hôtel. Nous n’y passons qu’une seule nuit, sommes réveillés par l’envoutante prière en provenance du Minaret, grignotons quelques chips de banane et entamons un long trajet en minibus local vers le grand et majestueux lac Toba.
Un micro climat, les premières pluies et le premier orage de notre voyage nous attendent là-bas. Le lac situé dans une caldeira est le fief de la culture Batak, un peuple anciennement cannibale et ayant adopté récemment le christianisme. Nous ne savons pas s’ils aiment encore la chair humaine mais leur accueil, leur intérêt pour nous et leur sympathie nous empêchent de penser qu’ils pourraient nous bouffer tout cru.
Nous parcourons l’île de la Caldeira en moto, sommes impressionnés par la beauté des paysages, l’immensité du lac, l’architecture et l’art Batak et par les sourires et cris de bienvenue des enfants (on leur check même la main en moto).
Nous sommes invités à entrer dans la danse lors d’une reconstitution de danses traditionnelles Batak. C’est après trois heures de moto sans casque et avec une copie conforme de la coupe d’Eddie Mitchell que je me lance donc dans un zouk Batak loin de la route de Memphis.
Nous nous sentons bien ici, disposons d’une petite chambre dans un jardin cosi en face du lac. Le temps est suspendu. C’est vraiment cool.
Quel plaisir de vous retrouver! Le récit de vos aventures nous manquait.
Plein de bises.
Al et Mum Nicole
Salut mes chers parents !!
Un peu plus galère de se connecter ici mais ça repart !
On vous embrasse. On a bien reçu vos messages, le moral est au beau fixe et c’est cool !
On essaiera de se connecter avec Romain sur Skype, mardi soir probablement, donc l’après-midi pour vous. Laissez Skype allumé !