De retour sur terre, nous reprenons la route et arrivons sur les plaines et les montagnes arides du sud du Nevada qui contrastent fortement avec les forêts du Grand Canyon que nous venons de quitter. Le paysage devient de plus en plus désertique. Sur le chemin qui nous rapproche inévitablement des strass et des paillettes de Las Vegas, nous empruntons enfin, et il le fallait bien, l’historique et mythique Route 66 que nous quittons à quelques pas de cette ville de lumières.
Nous arrivons sur Vegas le dimanche de façon à éviter les tarifs, pouvant aller jusqu’au quintuple, du jeudi au samedi soir.
La ville regroupe neuf des dix plus gros hôtels au monde, tous alignés sur le strip, boulevard où tu peux effectivement te retrouver rapidement à poil. Sans réservation, on tente alors le Venetian Hôtel, qui a su reproduire en condensé le charme de Venise avec ses canaux (en rénovation et donc sans eau à ce moment-là), ses gondoles mais surtout le palais des doges, le pont du Rialto et le Campanile avec une ressemblance impressionnante. A la différence près que, sur la place Saint-Marc, ne serait pas forcément placardée l’affiche géante du chanteur de country Tim McGraw.
Mais malgré la place dans les 7000 chambres possibles, on ne cache pas que les tarifs font un peu mal et varient quelque peu des camping Koa auxquels nous étions habitués. On se rabat donc sur l’hôtel Mirage, situé juste en face, qui n’a rien d’une illusion avec une ambiance tropicale dans son dôme d’entrée et un aquarium à la réception bien plus fourni que celui de Dunkerque.
Bienvenue à Las Vegas, cité de la démence et de la démesure ! Tous les grands hôtels accueillent une représentation du cirque du soleil sur un thème différent. Comme seconde surprise, nous offrons à Djou, fan du bonhomme devant l’éternel, une place pour le show sur Mickael Jackson. Un spectacle de danses acrobatiques haut en couleurs sur tous les hits de la star avec un Billie Jean et un Thriller assez hallucinants.
Pour terminer la soirée dans ce registre acrobatique, on embarque à bord du Roller Coaster, un grand huit bien speed qui s’enroule autour de l’hôtel New-York et qui nous laisse peu le temps d’apprécier l’architecture des factices Empire State et Chrysler Building.
Une première nuit sur Las Vegas finalement passée sans jouer la moindre piécette au casino. Une prolongation s’impose. Une nuit de plus sur le strip dans un hôtel différent, le Mirage étant bizarrement plein ce lundi soir. Et quitte à être dans une ville de lumières, autant prendre un raccourci direct vers la ville-lumière. C’est bien la première et la dernière fois qu’on aura la chance de se réveiller face à la Tour Eiffel, et qui plus est, sur les fontaines du Bellagio.
La deuxième journée démarre tout en douceur dans un resto mexicain aux burritos chargés. Elle se prolonge par un digestif léger chez Margaritaville, servi dans un godet Big Mamma (un souvenir peu encombrant qui servira de vase à orchidées chez Djou), nous laissant assez hagard à la piscine de l’hôtel en cette fin d’après-midi.
La deuxième soirée se prépare. Les pieds de la tour Eiffel pénètrent dans le casino de l’hôtel Paris où une première tentative de gains se solde en un échec cuisant et une perte de 80 dollars enregistrée en un temps record de 47 secondes sur un jeu de cartes dont nous n’avons toujours pas compris les règles. Mais la seconde tentative sera la bonne. Largement portés par les verres gratuits servis par la serveuse Cunégonde, nous passons le reste du temps attablés à la roulette moderne du Bellagio avant de rejoindre, requinqués, le strip pour une dernière ballade by night.
Nous passons alors devant le célèbre Flamingo, premier casino géant de Las Vegas, attrapons Batman au vol pour une danse improvisée à six dollars (Thank you Batman) et partons finalement rejoindre nos lits, moelleux à souhait, pour un repos bien mérité…
Sacrée Cunég’ !
Chapeau les Gatsby, j’espere que la Cuneg’ en question vous a gratifies du so unbelievably fuckin’ awesome verre de margarita en bandouliere d’un metre. Enjoy San Francisco, louez des velos histoire de vous tester sur l’Alpe d’Huez!
Bons baisers de Coree ou les nouilles coulent a flots