Aujourd’hui, on a loué un tuk-tuk (carriole couverte tirée par une moto) pour visiter les temples situés à quelques kilomètres de la ville.
Le trajet nous plonge dans le fin fond de la campagne cambodgienne, et ce n’est pas pour nous déplaire ! On mange de la poussière, on croise des engins d’un autre temps, des vaches squelettiques et des enfants tellement souriants !
Le premier temple à Phnom Sampeau a été le théâtre d’un massacre sous le régime des Khmer rouges (10 000 morts). On y voit d’ailleurs quelques ossements humains dans une cage en fer. Cette petite ballade bucolique nous entraîne ensuite vers un point de vue magnifique sur toute la campagne environnante.
En redescendant de la colline, on est accueilli par une famille de macaques qui s’approche parfois un peu rapidement de nous. C’était assez amusant de voir notre chauffeur de tuk-tuk pousser des petits cris de peur…très viril !
Le second temple, situé à Phnom Banan, se découvre après une montée de 358 marches (qu’on sent passer sous les 35° !). Il s’agit d’un temple d’architecture khmer qui semble, d’après les habitants de la région, avoir été source d’inspiration pour la construction d’Angkor Vat !
A cette occasion, nous avons pu parler un peu français avec Michel (« perché »), non pas la star française de la chanson mais un hollandais, vivant en Belgique et avec un esprit qui semble parti dans l’espace ! Ceci dit, nous avons passé un moment très agréable.
La journée s’enchaîne ensuite avec une bien belle ballade sur le « bamboo train » au beau milieu de la campagne. Il s’agit d’une expérience ferroviaire unique en son genre, menée sur un plateau de bamboo calé sur deux essieux Le train fait un bruit d’enfer compte tenu de l’état des rails, et mieux vaut faire confiance à son chauffeur quand on voit l’état des ponts sur lesquels on s’aventure ! Et le plus drôle est que, quand deux bamboo train se croisent, la voie étant unique, le « wagon » comportant le moins de passagers s’arrête, les occupants descendent et le conducteur démonte le bazar pour laisser l’autre passer. Une fois la circulation rétablie, le chauffeur du deuxième train aide l’autre à remettre le wagon en place, et c’est reparti…jusqu’au prochain croisement !
Enfin, pour finir cette belle journée, nous sommes allés faire un petit tour du côté du marché où, il faut bien le dire, nous n’avons pas été déçus ! Entre le découpage des poissons encore vivants mais agonisants, l’odeur des étales de poissons séchés et les viandes laissées à l’air libre avec les femmes qui agitent des bâtons pour dégager les mouches (sachant que niveau température, on est loin d’un bon frigo !), on était nettement plus sceptiques ce soir face à nos plats !
Demain matin c’est départ pour Banteay Chhmar…de la bombe ! On va être coupé du monde pendant quelques jours, donc pas d’inquiétude si pas de nouvelles !
La bise !!
Formidable! On s’y croirait,
Plein de bises
Mum Nicole et Al
Ah si Marco Polo avait eu son blog!
Quand il est revenu à Venise tant d’années plus tard, personne ne l’a reconnu…çà ne risque pas de vous arriver!
Al
Qui c’est qui va bouffer du chien séché à la mouche fraiche ??!!
bisous les copaings !
ça fait bizarre de ne pas vous retrouver pour l’apéro ce soir ! ;))
Premier point du vendredi 18h : tripautourdumonde.org avec Claire (venue spécialement chez emnos en direct de Neuilly) et Nico (en direct du bureau d’à côté) et Aude (moi) pour suivre vos aventures !
On veut des photos de vous !! (d’ailleurs, il fait pas beau 🙂 )
Kiss Love Pouf (Nico n’approuve pas le « Pouf »)
Yo les Kiss Love Pouf !
J’adore votre nom, il vous va à merveille…surtout toi Nico 😉
Ça fait trop plaisir de vous lire !
J’espère que ça gaz comme il faut pour vous.
Plein de bisous d’amour à mes p’tites pouf et à très vite !
Marie tu nous manques !! (et Adrien aussi of course)
Profitez en bien !!
Nico, Claire, Aude
Des poissons découpés vivants ?! Ça me fait bien marrer ! J’ai connu un Gambier qui explosait de la grenouille à la dynamite dans la Pas-de-Calais 🙂
Enjoy !
C’est vrai mais là c’est toute la famille de « casquette » qu’on a rencontrée sur le marché !
Paix à ton âme casquette, toi qui volais dans le firmament des nuits ombragées du Bassin artois