Pas de répit. On continue sur cette belle lancée. Avec un timing serré, on arrache au poil de slip les différents bus pour rejoindre la ville de Blitar. Encore des trajets dans des bus locaux bondés où aucun autre touriste étranger ne vient pointer le bout de son nez.
Etant impossible de louer une moto dans la ville, on se paye les services d’un ojek (moto-taxi) pour visiter les environs. La première étape de la journée, et la raison de notre venue, est le surprenant volcan actif du Gunug Kelud. Nous accédons au sein du cratère par un long tunnel creusé par l’armée japonaise durant la seconde guerre mondiale.
A sa sortie, nous tombons nez à nez avec un imposant dôme de lave refroidie libérant des fumerolles de gaz sulfurisé. Le contraste du paysage est impressionnant. L’amas de lave conique, aride et désolé, repose au milieu d’un cratère étonnamment luxuriant. Même une cascade y a trouvé sa place.
Chaque volcan semble posséder ses propres spécificités. A chaque fois nous sommes surpris, c’est vraiment le top. Comme deuxième étape de la journée, nous jouons à « Où est Charlie » dans les temples hindouistes du 12e siècle, préservés et bien entretenus, de Panataran.
La troisième étape nous emmène sur la tombe de l’ancien président Sukarno (ou Bung Karno pour les intimes), considéré comme le père de la nation indonésienne. Des dizaines de personnes assisses autour du mémorial viennent se recueillir, chanter et prier au son de l’islam. Surpris de voir débarquer de jeunes blancs becs, les parents nous demandent de prendre la pause en compagnie de leurs progénitures et quelques jeunes veulent se faire tirer le portrait avec des stars de notre calibre. C’est d’autant plus surprenant que l’endroit ne s’y prête pas vraiment. Et on ne comprend toujours pas le concept de vouloir prendre des photos avec nous…
On achève cette belle journée dans un stand de rue par un léger et délicieux repas à base de 42 brochettes de satay (poulet grillé et sa sauce aux cacahuètes) au prix dérisoire de 3€. Un délire !
Nous continuons notre route vers le centre de Java, en direction de la ville de Jogjakarta.
Always des Kiss !
42 brochettes pour 3€ ???? Putain… Et dire que je croyais qu’on pouvait pas battre le 1€ la pinte de Madrid…
C’est vrai que c’est un peu plus sympa que les 11 euros de la pinte à Bastille !
Bisous !