Un bref et tranquille passage par la capitale du Laos nous fait retrouver les joies d’un p’tit dej à la française et ses pains au chocolat (écrit tel quel et non pas « Chocolatine » comme peuvent les définir les autochtones du sud-ouest) dégustés dans une boulangerie plutôt classe. A chaque coin de rue, on ressent une nouvelle fois l’influence française. On repère également beaucoup de touristes français : pour les repérer c’est facile, ce sont les seuls avec un sac Quechua et un accent anglais au delà du réel (enfin comme nous quoi !)
De même qu’à Phnom Penh, nous parcourons à pied les principales attractions du centre telles que les temples d’influence thaïlandaise, l’arc de triomphe laotien, le marché des produits frais (ou pas…) et s’arrêtons chez un caviste français qui dispose d’un bar magnifique et d’une cave incroyable (Margaux, Pétrus, Cheval Blanc et autres côtes de Provence…).
Le coup de coeur de la ville revient à la visite du parc des bouddhas créée par un excentrique laotien un peu à la manière d’un Dali ou d’un Gaudi. Le parc est un concentré de statues d’influences bouddhistes et hindouistes, assez bizarres et osées pour certaines, loin de l’aspect traditionnel aperçu jusqu’ici.
Pour chacun de nous, cette étape marque une première dans le voyage avec, pour Marie, l’obtention du brevet de passager de moto (bonne brûlure sur le mollet grâce au pot d’échappement) et pour moi, une première coupe de cheveux chez notre ami Tony, un laotien ayant vécu en France et travaillé chez le grand Jean-Louis David (j’avais peur de la coupe Jacky Chan mais c’est bon)
On pense à vous, on vient de voir la folie de ce temps pourri et neigeux pour un mois de mars. On invoque le dieu soleil mais apparemment ça ne marche que pour nous 😉
Bises !!!
Ohputaing cong de fascagat ! Il y avait des chocolatineuh ?! Tu en as pris une pocheuh entière ?
On vient bien voir la « pas coupe Jacky Chan », des photos !
Oh cong ! Pas de photos pour l’instant puisque toujours derrière l’objectif ! Mais je travaille une petite barbe dans la plus pure tradition Robert Hue !