Après le scooter, voici venu le temps de la moto semi-automatique…on monte en puissance ! On loue une 100 cm3 à quatre vitesses et on part pour une grande boucle de trois jours à travers le plateau des Boloven, le grand grenier à café du Laos. Lors de notre premier arrêt, nous visitons les plantations de café d’une ethnie Katu, goûtons au premier Arabica du coin (sur l’arbre et dans la tasse), observons le sympathique fermier Huen Sey se délecter de quelques fourmis rouges, partageons un repas avec des femmes du village et apprécions à leur juste valeur deux petits verres de Lao Lao (alcool de riz) arrangés scorpion et scolopendre (on garde malgré tout une petite préférence pour le rhum arrangé banane).
Huen Sey nous explique qu’il existe une sorte de chat sauvage se nourrissant partiellement de café et digérant mal les graines. Le café récupéré en « sortie de chaîne » verrait ses arômes s’intensifier et son prix grimper en flèche (je vais peut-être tenter la même chose avec les cacahuètes mais c’est pas sûr que la richesse m’attende au tournant)
Nous continuons notre route, en faisant attention à éviter les vaches, poules, chiens, chèvres et cochons qui traversent la route continuellement et nous arrêtons pour la nuit dans une magnifique chambre à trois euros près d’une des nombreuses cascades de la région (on parle souvent de Resort Hotel et effectivement on sent bien les ressorts du matelas qui nous laissent une trace indélébile). On y retrouve le couple de restaurateurs, Tony et Stéphanie, rencontré à la frontière, avec qui nous partageons une certaine quantité de BeerLao et à qui nous donnons rendez-vous à Luang Prabang, la cité royale au nord du Laos.
Le deuxième jour, on enchaîne le plus de route possible. L’objectif est de traverser en fin de journée les 25 km de piste chaotique contre lesquels le loueur de motos belge nous a mis en garde. On rencontre à ce moment-là un couple d’autrichiens, apparemment habitué à la moto, qui nous conseille vivement de ne pas passer par là. Eux ont dû faire demi-tour au bout de huit kilomètres. On tente quand même le coup (ce n’est pas comme-ci on était débutant !), cette partie étant à priori la plus belle de la boucle et des superbes cascades nous attendent à la fin. Et c’est là que j’ai envie de dire, messieurs les autrichiens (rappelons cette inqualifiable 76ème position au classement Fifa), que c’est sans compter sur la volonté de deux descendants des Yvelines et du Tarn et Garonne. La route aura été atroce (du sable, des roches, des creux et des pentes raides) mais ça passe ! Nous finissons la journée épuisés mais heureux. Sweet récompense que ces magnifiques chutes d’eau situées dans un cadre idyllique…
Le troisième et dernier jour est l’occasion de contempler les impressionnantes chutes de Tad Fan (les plus grandes d’Asie du sud-est) et de faire la connaissance d’Olivier, un québécois, avec qui nous partageons un délicieux et gargantuesque repas indien pour fêter tout ça !
Nous partons désormais pour Thakhek dans le centre du pays, prévoyons de faire un trek de deux jours et de visiter les énormes grottes de Tham Kong Lo.
Bise laotienne…
On veut l’adresse du resort hôtel !
plein de bises
Al et Mum
Le Westminster au Touquet était un poil mieux quand même 🙂
Biz chers parents !
Cette simple comparaison aurait pu suffire a vous aiguiller (un point commun: tous deux ont joue numero 10 dans leurs equipes nationales respectives; un autre point commun: heu, non en fait)
http://www.laststicker.com/cards/panini_fifa_world_cup_1982/137/
http://bestplayerintheworld.com/2012/11/wiki-zinedine-zidane/
Biz!
Ces descendants de Reinhold Hintermaier ne pouvaient rivaliser avec les partisans de Yaz, on aurait du s’en douter !
Biz Dr.D !!