Nous rejoignons Kuala Lumpur, épicentre de nos transits en Asie du sud-est.
Le temps d’un passage éclair dans la capitale malaisienne pour faire l’emplette de nouveaux écouteurs Beats du prolifique Dr.Dre à un prix défiant toute concurrence et de la tablette Google nexus 7 qui servira, entre autres, de bibliothèque transportable, nous reprenons la route de nuit vers Kuala Besut, le port d’embarquement pour les îles Perhentians, situées sur la côte est de la péninsule.
Ces îles sont une nouvelle occasion de plonger. Lors d’une dizaine de descentes sous la mer s’avérant bien plus belles qu’espérées, nous découvrons l’épave retournée d’un boat people vietnamien entièrement recouverte de corail mou ainsi que l’épave d’un cargo sucrier coulée lors d’une violente mousson. L’occasion de faire connaissance avec des espèces du coin comme le discret poisson-pierre et le requin bambou aveugle.
Après les plongées du matin, on part se détendre tranquillement (parce que vraiment trop de stress) sur nos paréos. La recette d’un bon bronzage est proche de celle du poulet au four : Placer le spécimen dénudé au thermostat 8 du soleil au zénith, l’arroser et le retourner toutes les demi-heures. Le ressortir tout juste doré. Eviter de le farcir.
Plusieurs phases de snorkelling nous offrent la possibilité de voir tortues et requins de récifs à pointe noire à proximité du rivage. Si près d’ailleurs que nous apercevons de la plage l’aileron d’un de ces requins venu chasser du poisson aux premières heures du crépuscule.
Au prix d’un terrible effort pour quitter le farniente, on décide de chausser nos plus belles tongs pour aller arpenter l’intérieur des terres. Lors d’une courte mais passionnante ballade, on aura vu plus d’animaux que lors de notre trek au Cambodge. Serpents, araignées, papillons, libellules, fourmis mastodontes, écureuils, oiseaux, varans et singes auront été les attractions de cette mini randonnée.
Au lever et au coucher du soleil, nous percevons le cri strident des chauves-souris géantes déjà aperçues au zoo de Singapour et que nous pouvons maintenant observer en pleine nature.
Pour couronner le tout, on s’organise un petit « où est Charlie » sur la fabuleuse plage de Turtle Beach rejointe à bord d’un canoë fortement orienté à droite.
Séjourner sur ce petit bout de paradis est aussi l’occasion de voir le revers de la médaille. L’homme y a fait son chemin. Il a commencé gentiment à déforester et créer des structures utiles comme, par exemple, un joli ponton en béton planté au milieu d’une plage de rêve. Et à certains endroits, l’évacuation des eaux usées s’effectue dans ce magnifique égout qu’est la mer de Chine. Passés derrière les premières rangées de bungalow de la plage de Flora Bay, on peut apercevoir les rats d’égouts locaux, d’énormes varans évoluant au milieu de tas d’immondices.
On sera resté une semaine sur ce fragile petit bout de paradis. En espérant que ces îles parviendront à être préservées avec le temps. L’important est d’avoir une attitude responsable. C’est pour cette raison que l’on a enterré nos canettes à même le sable…
On vous embrasse !
Sophie, on pense tout particulièrement à toi…
vous n’avez pas croisé de requin panda ? vous avez ceux qui mangent les requins bambous ? Chelou !
…voilà voilà ! gros bisous !
La prochaine fois, on censure….
Il est temps de revoir la modération de ce blog au risque de voir « les grosses têtes » nous financer ce voyage.
Nous ne te saluons pas…
Bonjour à Fritz
« Previously on Lost… »
Pas faux, mais avec moins de mysticisime et on a vécu un peu plus de trucs que dans cette série ou il ne se passe jamais rien !
Ben un moment t’as un chien qui apparait quand même.
Merci mon Ad et merci Marie pour votre petite pensée !.
On t’embrasse fort Choufi !