Pour notre baptême de volcan, les quatre éléments ont fait parler d’eux. Au commencement, à 700 mètres d’altitude, ce fut « l’eau » qui, dans un incroyable déluge, inonda la jungle transformant notre chemin de terre en un ruisseau de boue. Trempés jusqu’aux os et les chaussures imbibées, nous découvrons que la protection imperméable du sac n’a pas empêché l’eau de s’infiltrer et de tremper nos vêtements de rechange. Par miracle, l’appareil photo, l’argent et les papiers ont été épargnés. Dieu soit loué !
Puis ce fut à « l’air » de se rafraîchir considérablement à mesure que nous nous approchions de notre premier campement au bord du cratère, à 2 500 mètres d’altitude. Le « feu » aurait pu être d’un grand secours pour se réchauffer s’il n’avait pas été tout juste bon à faire chauffer le thé. On tentera le séchage grâce à un système ingénieux de brochette de chaussettes mais en vain. Le groupe et le guide auront la bonté de nous prêter des vestes sèches pour la nuit, histoire de ne pas crever de froid.
Au petit matin du deuxième jour, nous découvrons le fabuleux panorama du Gunung Rinjani, son lac et son jeune volcan actif, le Gunung Baru. A chaque arrêt, nous implorons le soleil de faire sécher nos affaires sur les roches chaudes. Une petite glissade lors d’un passage de rivière remettra les compteurs à zéro… ça fait toujours plaisir !
Dans le groupe, nous rencontrons Matthaeus, un voyageur et warrior allemand hyper sympa. Comme si la nuit ne lui avait pas suffit, il partira se rafraîchir dans les eaux froides du lac. Depuis le début du voyage, il est le seul non francophone avec qui nous partageons les choses de façon moins superficielle.
Au soir du deuxième jour, nous atteignons le camp de base. Ici, la gestion des ordures est rigoureuse. Les indonésiens pratiquent le tri non sélectif. Dêchets, verres et plastiques sont une offrande à la montagne sacrée. Le temps d’une photo de groupe et d’une faible nuit réparatrice, nous partons dès 2h du matin pour l’ascension du sommet.
A ce stade, la « terre » fait parler d’elle. Elle se fait avare en végétation et le sol, composé uniquement de sable et de roches volcaniques, se dérobe sous nos pieds. Deux pas en avant et un pas en arrière. Quand on avance, tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu que l’on y arrive mon cher volcan ? L’ascension est réellement éprouvante, l’air devient glacial. Nous arrivons enfin au sommet à 3 726 m d’altitude !
On observe au loin sur la crête la chenille de lumière formée par les lampes frontales des randonneurs. Nous attendons patiemment le lever du soleil, serrés l’un contre l’autre. A notre grande surprise, une éclipse partielle de soleil se dessine miraculeusement à l’horizon. Ce matin là, le soleil avait rendez-vous avec la lune.
Comme tout pèlerinage qui se respecte, on termine sur les rotules mais avec un sentiment de légèreté et d’accomplissement ! Nous partons à présent voguer vers le parc national de Komodo et son célèbre dragon ! On vous embrasse fort !
Bravo!
Les photos et les récits sont toujours aussi vivants et captivants.
On vous embrasse tres fort
Pierre et Caro
Salut papa, maman !
Merci pour ce petit message, ça fait plaisir de voir que vous suivez nos aventures !
On se régale toujours autant mais je dois avouer qu’on parle de plus en plus souvent de votre poulet aux olives et autre filet de bœuf et pommes dauphines !
On se voit dans moins de 2 mois et ça c’est trop cool !
On vous embrasse fort.
Salut papa, maman !
Merci pour ce petit message, ça fait plaisir de voir que vous suivez nos aventures !
On se régale toujours autant mais je dois avouer qu’on parle de plus en plus souvent de votre poulet aux olives et autre filet de bœuf et pommes dauphines !
On se voit dans moins de 2 mois et ça c’est trop cool !
On vous embrasse fort.