C’est la tête un peu vaseuse, avec un manque de sommeil évident, que nous quittons la cité du vice. Las Vegas ne nous a pas happée mais elle nous a tout de même magnétisée. Une ville vraiment sympa quand on peut suivre…le temps d’un week-end.
Au lendemain de cette grosse soirée qui nous a vu entrer dans le milliardième de gens ayant perdu un temps soit peu sur le strip, on part retrouver la sérénité des grands espaces américains. Une coupure bénéfique pour contraster et apprécier de nouveau les joies de la nature. Sans être à l’article de la mort mais remis sur pied par un double whopper salvateur, on se dirige désormais vers la prometteuse vallée de la mort, le plus grand parc national des États-Unis.
Dans le désert traversé, le vent latéral secoue gentiment la bagnole sur notre passage. La température grimpe. Les paysages se font de plus en plus arides. Nous entrons dans le parc et remontons vers le point le plus frais pour un point de vue dantesque sur cette mortelle vallée encaissée.
Sur Badwater, l’endroit le plus bas des Etats-Unis, situé à -86 mètres au-dessous du niveau de la mer, le vent, incroyablement chaud, envoie des rafales à décorner un bœuf et à défriser un Jackson 5. De souvenir, nous n’avons jamais ressentis une température pareille, pourtant loin du record mortel de 57 degrés de 1913. On est sur une autre planète, l’endroit est complètement hors du temps.
Il n’y a pas l’ombre d’un nuage à l’horizon. Est-ce la chaleur, la fatigue, les 112 plats de nouilles ingurgités, notre imagination ou tout simplement Photoshop qui nous fait voir la vie en pourpre ? Le paysage détonne sur l’artist drive avec ses montagnes jaunes et ses minéraux multicolores.
Étonnamment, la vallée de la mort abrite une vie assez riche mais difficile à apercevoir. Par chance, un coyote traverse négligemment devant nous. Peut-être est-il à la recherche de son insaisissable ennemi de toujours : le road runner, le fameux bip-bip, que nous avons eu la chance d’apercevoir avant notre arrivée à Vegas. En terme d’animaux, faut bien avouer que ça cartoon les States.
Nous continuons la route avant que le soleil ne disparaisse derrière les montagnes de l’ouest. Au milieu de nulle part, surgit alors une mer agitée de dunes de sable concentrées en un point précis.
La pleine lune prend doucement le relais sur le soleil pour éclairer la vallée. Sur la route ondulée qui nous sort de cette fournaise, une tempête de sable aveuglante nous rappelle que l’endroit reste hostile et porte bien son nom. Nous passons finalement au-delà des montagnes. La nuit est tombée. Dans ce camping vide dans lequel nous allons passer la nuit, pas un chat ne rôde mais un raton-laveur, repéré à la lampe frontale, qui prend peur lors de notre arrivée, part se réfugier dans un arbre et reste quelques secondes à nous observer de ses yeux de feu.
La dernière destination Nature des States nous attend demain. Nous partons pour le parc de Yosemite dont une bonne partie est partie en cendres ces dernières semaines. Ça devrait cependant moins chauffer que dans la Death Valley…
Adrien, tu t’es encore amélioré au niveau photos!!
Elles sont vraiment uniques et pourtant ces paysages font partie du « déjà vu ».
On se régale…presque autant que vous!
On vous embrasse
.
Youhou!! Va te faire mettre vieille putin d ados!! Je te chie dessus!
Gros bisous Mama!
Mais…tu es père maintenant, tu n’as pas le droit d’insulter les gens comme ça !
C t pour si il y avait un minimum de sensure!!
Et bah nen!! Si c’était moi je virerais le modérateur de ce blog!