Nous embarquons à bord d’un megabus pour rejoindre la ville de Washington. Après une session à Singapour, nous retrouvons de nouveau le Docteur entre les locaux de deux petites associations de quartier que sont le FMI et la Banque Mondiale.
Un déjeuner express et nous chevauchons un Vélib´ local pour un premier aperçu de la capitale américaine. Le premier arrêt s’effectue au niveau d’une maison peinte en blanc plutôt renommée dont l’architecture s’inspirerait entièrement d’un château du Périgord (le château de Rastignac précisément).
Près de la baraque de Barack, la police n’est pas franchement là pour rigoler. A proximité des grilles, un léger éloignement des vélos nous vaut un vif rappel à l’ordre. Une première sommation avant l’exécution sommaire.
La ballade nous amène ensuite sur le Mall, une énorme étendue de verdure rectiligne autour de laquelle se concentre les principaux monuments, mémoriaux et une quantité impressionnante de musées incroyables et tous gratuits. Ce qui nous frappe au premier abord est la prédominance de l’architecture grecque. Selon le souhait de George Washington, père fondateur de la nation et premier président des Etats-Unis, de nombreuses constructions s’inspirent et reflètent les aspirations des Etats-Unis à prendre en exemple le modèle de démocratie de la Grèce antique.
On passe ainsi par le mémorial d’Abraham Lincoln, un mini-Parthénon où trône la gigantesque statue de ce célèbre président, le regard tourné vers le Washington monument, un colossale obélisque de 170 mètres de haut, et le Capitole. On découvre également le mémorial de la seconde guerre mondiale et ses bizarreries (les Philippines apparaissant comme un État américain) ainsi que celui du Vietnam, plus original et donc moins la panacée des conservateurs.
Ce premier aperçu historique de la ville effectué, le temps est maintenant venu de rendre visite à la petite famille de mormons : Dr.D, Steph’, Arthuro et Clovitché dans leur pavillon bien cool de Desperate Housewives. A la descente de la Soccer Mum Mobile (voiture des mamans emmenant leur enfant au football), un accueil haut en couleur nous attend avec, en notre honneur, un dessin signé Arthuro placardé sur la porte d’entrée.
Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui partent bosser et ceux qui creusent… la visite des environs. Par une belle journée au cœur de l’histoire américaine, nous arpentons le cimetière militaire d’Arlington et ses alignements parfaits de stèles blanches, cherchons en vain la tombe sans nom près d’celle de Stenton, passons devant la flamme éternelle de la sobre tombe des Kennedy et assistons à l’hallucinante relève de garde devant la tombe du soldat inconnu. Un passage d’arme d’automates réglés au millimètre par le sergent McGuire qui n’est pas là pour amuser la galerie. Ça respire la ferveur du patriotisme. Sur certaines tombes, on remarque que des soldats ont combattu durant la 2nde guerre mondiale ainsi que durant les guerres de Corée et du Vietnam. Ce serait bien de leur foutre la paix maintenant.
Parmi la palette de musées existants, on choisit de se rendre en premier au musée d’histoire naturelle pour suivre l’évolution des espèces et contempler, entre autres, les squelettes de tyrannosaure, tricératops et diplodocus qui ont trouvé leur place non loin de la fabuleuse collection de cristaux et de pierres précieuses comprenant des topazes de 4 kilos et le fameux diamant de Hope, qui serait porteur d’une malédiction pour ses détenteurs.
Nous traversons le Mall et nous dirigeons ensuite au musée de l’air et de l’espace afin d’admirer toute une panoplie d’engins volants, depuis les pionniers de l’aviation jusqu’au drone en passant par les avions de chasse des deux guerres mondiales et une reconstitution de fusée V2, sans oublier l’histoire des missions Appolo et la capsule du premier homme allé sur la lune.
Le week-end arrive. Le monde ne se divise plus en deux catégories. Tous ensemble, nous partons en vélo, Dr.D et Arthuro en tandem, vers le quartier de Georgetown pour se repaître d’un gros cheeseburger dans la Martin’s Tavern, l’un des plus vieux restaurants de la capitale, où JFK fit notamment sa demande en mariage à Jacky. Le John savait envoyé du rêve même si c’est quand même mieux que le Flunch (remarquez la mini-plaque).
La digestion se fait tranquillement dans le charmant jardin de la demeure dans laquelle fut signée la convention de création des nations unies. Une petite glace italienne pour adoucir le tout et le retour à la maison se fait via Rock Creek Park, un parc forestier peuplé de cerfs, de biches et de daims n’hésitant pas à venir se lâcher dans les jardins du voisinage.
On découvre des quartiers bien vivants en partageant un plateau de sushis à Adams Morgan et une bière dans le quartier black de U Street (où vécu notamment Marvin Gaye). On y repère le resto Ben Chili bowls où Obama partagea un bon hot dog en compagnie de Carla et du petit Nicolas.
Washington nous apparait bien plus vivante et agréable qu’on se l’était imaginé. On la voyait plutôt froide et endormie étant donné le nombre d’administrations présentes. Et c’est bien le contraire. Très boisée, aérée (seule grande ville américaine sans gratte ciel) et culturellement hyper riche. Qui plus est, elle abrite la plus grande communauté afro-américaine du pays. Des joueurs de saxo sur les bancs publics, des chanteurs à capela dans le métro, de la bonne musique dans les bars et dans la rue…
On s’y sent bien. Surtout quand on est reçu royalement par une communauté d’Amish sur Moreland Street. Mais il est temps de partir et de prendre la route. On fait notre paquetage, on dit au revoir à la p´tite famille et on part récupérer la voiture de location à la gare de Washington. Mais surprise ! Le permis de conduire international ne suffit pas. Il nous faut le permis national également (qui ne marcherait pas seul évidemment… belle logique administrative). Problème, il est en France ! Du coup, branle-bas de combat. On tente le consulat pour une éventuelle certification. Mais, voyons, les permis sont « la chasse gardée des préfectures » nous précise le gentil fonctionnaire assis dans son siège en formica de daube et qui se permet de critiquer les dysfonctionnements administratifs de la première puissance mondiale.
Finalement, on remercie l’énorme réactivité de mes parents et de leur gardienne qui nous a envoyé, en chrono express, les deux indispensables permis roses. Encore mille mercis ! En attendant, on prolonge donc de trois jours le séjour à Washington et on fait l’impasse sur celui prévu à Chicago. Peu importe. Ça nous permet de visiter le zoo ouvert avec les nains et de finir par une touche légère dans l’impressionnant et poignant musée de l’holocauste.
Le facteur n’aura même pas eu besoin de sonner. On est sur le perron pour récupérer le précieux colis. Cette fois-ci, on s’en va.
Bonjour les jeunes
Et tout simplement : ….On the road again……
Portez -vous bien . Plein de bises
Al et Mum Nicole
Bien vu ! On y avait pensé pour la suite ! On the road again…
On vous embrasse
Coool Heureux de voir qu’ils ont reconstruit Washington depuis Mars Attack!!
Gros bisous!
Ils l’ont refait péter une deuxième fois avec Independance Day.
Pas les mêmes budgets non plus les mecs…
Ahhh (soupir)
viveumeng le « faux » mariageu à Lasseu Vegasseu cong !
tic tac tic tac tic tac
hi hi hi
Tu refroidis ! D’autres surprises t’attendent !
J’aime beaucoup la dernière photo, c’est le labrador qui la prend? Bises à vous 2
Que ce soit le labrador ou le curé de l’église de mormon, il risque d’être un peu vexé.
Biz Brad. I hope everything is ok for you !
je ne trouve vraiment pas ca drole Bradley. Oui en Amerique on a le droit d’avoir un pavillon de desperate housewifes, de se prendre d’affection pour son petit Randy le Husky (pas un labrador, merci), et de se faire lifter la peau des balls
Après cette sucker mum mobile, il ne manquait plus que le teckel pour compléter la panoplie !