En redescendant du Yellowstone, on passe inévitablement par le parc de Grand Teton. Des trappeurs français à l’origine de la découverte de la région l’ont nommé ainsi en référence aux sommets en forme de tétons féminins qui se détachent de l’horizon. Mais si ces montagnes ressemblent à des parties féminines, et si ces mêmes trappeurs avaient été originaires de Lens, ils auraient tout aussi bien pu appeler ce parc Grosse Biloute. Mais passons…
On quitte le Wyoming et, avant de rejoindre l’Utah, on se permet un crochet par l’Idaho. Une vague de nostalgie nous submerge. Nous voulons revoir Paris et pourquoi pas traverser Montpelier au passage.
Et si finalement nous achetions une belle baraque à Paris pour y couler des jours heureux. Ça nous fait rêver…
On s’aperçoit que le week-end du Labor day va nous mettre des bâtons dans les roues. Tous les campings sont complets. On galère un peu à trouver un emplacement pour ce qui s’avère être la tente la plus naze du coin. Au passage, on remercie l’ingénieur alcoolique de génie qui inventa le concept de la tente Brumisateur. No waterproof n’est plus le terme qui convient. Elle produit carrément des micro gouttelettes qui envahissent l’intérieur de la tente à la moindre averse. Un concept marketing génial…certainement. Du coup, cette tente de daube part à la découpe et on part en acheter une autre.
En arrivant sur Salt Lake City, on s’autorise une après midi de squat au Wendy’s le temps de cumuler quelques juicy burgers, de remplir à volonté notre gobelet médium (large en France donc) et de préparer aux petits oignons la venue de Djou. Moins d’improvisations, des réservations de campings sur le parcours, un concentré de parcs nationaux en prévision et des surprises à la clé.
Depuis quelques jours, on subit un gros coup de pompe qui, après moultes investigations, est totalement du à la nourriture Fat Free que l’on ingurgite. Les pâtes, le jambon, les compotes, les barres de céréales, tout est à 0%. De la matière sans énergie donc. On va refaire le plein de burgers et de gras pour repartir de plus belle.
Avant d’aller récupérer la Djou à l’aéroport, on passe faire quelques emplettes au Walmart. Une hésitation des plus classiques entre un pot de mayo de 6 litres et un fusil à pompe pour finalement faire l’acquisition de subtils beefaroni en boîte bons pour les labradors (équivalent des raviolis en boîte).
On s’autorise, pour finir, une baignade sympa dans le lac salé de Salt Lake City. Passés les nuages de milliers de moucherons s’envolant sur notre passage, on part se poser sur le matelas d’eau salé de ce très paisible lac qui donne son nom à la ville.
Allons désormais retrouver la Djou à l’aéroport international de Salt Lake. Elle nous arrive de San Francisco via une escale à Long Beach à Los Angeles. Djou est définitivement trop West Coast. Le White N…. Supa Crew is back !