Crapahutage dans Phnom Penh

Après huit heures de bus pour faire 350km, nous voici enfin arrivés dans la capitale ! Heureusement, la vendeuse d’ananas qui nous présente sa copine la mygale, les grenouilles écorchées et les mygales aux oignons vendues sur un des marchés du trajet nous font un peu oublier cette galère.

La ville est un joyeux bordel. Belle à certains endroits, elle change assez rapidement de visage. Etant donné la vétusté des bâtiments et des rues, on imagine aisément l’aspect lugubre que la ville a du présenter lors de son évacuation totale par les Khmers rouges en 1975 (tous les habitants ont été forcés à se déplacer vers les campagnes).

Un bel immeuble de Phnom Penh

Raccordement électrique, no comment ...

Mais aujourd’hui, la ville est bien vivante, et plutôt agréable car elle peut se visiter entièrement à pied moyennant quelques efforts entre la chaleur étouffante et la circulation incessante. On y remarque la présence française passée dans le pays.

Beaucoup de petits noms français

On visite le centre S-21, une ancienne école qui fut le plus grand centre de détention et de tortures sous le régime Khmer Rouge et l’un des symboles du génocide cambodgien. Un moment d’une grande gaieté, entre les photos des victimes accrochées au mur, les salles et les instruments de torture, les cellules aménagées de brique et de bois, les témoignages, etc…

S-21

On ressort marqué avec une grande envie d’aller boire un coup !

Et décidément le monde est petit ! On recroise Pétronille et Thibaut sur une terrasse de Phonm Penh, non loin de l’embouchure du Tonlé Sap (rivière issue du plus grand lac d’asie du sud-est) et du fameux Mékong. On se reprend quelques bières « Angkor » sur cette rive et son faux air de promenade des anglais à Nice, puis on leur dit définitivement au revoir… jusqu’à Paris.

Petite chose, mais qui n’a rien à voir, on s’étonnait de voir qu’il n’existe pas de pièces de monnaie au Cambodge, tout se règle en billets (dollars et riels). La pays vit donc avec deux monnaies. Les pièces de monnaie ne pouvant être échangées, la monnaie nationale, très faible, fait souvent office de « centimes » dans les transactions (exemple : On paye 8,5$ pour un repas avec un billet de 10$. On nous rend un billet de 1$ et l’équivalent de 0,5$ en monnaie nationale)

Et voilà, après un court séjour dans la capitale, on prend la route pour Krong Koh Kong, petite bourgade du Sud où il est possible de faire un treck dans une des zones les plus préservées de l’Asie du Sud Est.

La bise !

5 Commentaires

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    • Bradley sur 18 février 2013 à 13:30
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    Vous semblez ne pas avoir perdu de temps pour prendre vos marques, à votre retour, on s’organisera une petite soirée mouillettes de mygale aux oignons!
    Bises à vous,

    1. Carrément ! Avec quelques clips cambodgiens à l’eau de rose à te faire découvrir. ça groove sévère ! Oublie direct l’apport des 70’s américains dans la musique. Tout se passe maintenant et au Cambodge !
      C’est tellement bon que j’en ai chopé de l’eczéma !

    • Florian sur 19 février 2013 à 16:51
    • Répondre

    Ouf il ya qd même des bières dans ce pays ! Côté viticulture ils ont du bon pinard ? :o)
    Wow que de choses vécues depuis 2 semaines !!! Araignées et scorpions, charmante compagnie !

    1. Il y a une seule exploitation viticole et on n’a pas pu la visiter. Ça doit pas être la folie je pense, le climat s’y prêtant assez peu. Donc c’est bière sur bière, pas mauvaise et bien rafraîchissante ! Cool de te lire mister ! J’espère que tout va bien pour toi !

        • Florian sur 21 février 2013 à 16:14
        • Répondre

        La petite famille se porte bien ! Mister Martin pousse bien avec presque 6 mois :o) Faudra passer le voir à votre retour dans xx mois !!!

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