En vitesse du Rio Pacuare à Monteverde

Pour plus de confort et avoir la possibilité d’improviser librement, on décide de se louer un 4*4 pour le reste du voyage. Un bon Crossover Kia qui est à l’automobile ce que Dia est à la grande distribution. C’est bien mais pas top.Best car ever

On rejoint la ville de Turialba, point de départ pour les sessions de rafting sur le Rio Pacuare, rivière de renommée mondiale pour cette discipline. Sur place, on tombe sur deux énormes boulets alsaciens passionnés de graines et de semences, nous aspirant dans les ténèbres de leurs monologues insipides et que nous fuyons péniblement pour ne pas étouffer. Le rafting s’avère moins excitant que prévu mais cool quand même car l’eau est à son plus bas niveau, la saison sèche touchant à son terme. Les murs végétaux de plusieurs dizaines de mètres de la jungle environnante et les burritos préparés fraîchement à la pause viennent rehaussés le niveau du trip.

Nous ne passons qu’une nuit à Turrialba avant de reprendre la route pour Monteverde. Entre l’hôtel-prison interamericano barricadé et sa chambre sommaire, les squatteurs et jeunes taxeurs de tunes et de clopes, la bouffe pseudo-chimique et l’ambiance oppressante de la ville, tout concoure à nous donner envie de fuir cet endroit de mierda.

Au rythme lent des conducteurs costaricains, nous repartons pour une escale de nuit à San Jose. Des distances pourtant relativement courtes nous prennent un temps important. Ces quelques jours passés ont eu raison de notre peau de frenchie. Le soleil des tropiques a fait son effet. On représente la France à l’étranger.
Dom le français

En vitesse, on enchaîne sur une nouvelle destination : Monteverde, connue pour ses tyroliennes les plus grandes d’Amérique latine. Dans ce parc d’attractions saturé plus de ricains que de costaricains, on s’initie au vol suspendu sur des distances de près de 2km. Dans mon cas, la vaste blague du 1er avril aura été de rester bloqué au milieu du cable à 200 mètres au-dessus du vide. Expérience légèrement traumatisante. Dom tentera le saut final de Tarzan avec une expression venue du fond de ses tripes. L’animal a repris le dessus et appelle à lui la gazelle.

 Le Tarzan de Dom

On évite la photo à 20$ et le shop à peluches de cette usine à touristes. On ne tentera même pas la ballade balisée dans le parc. Les Tequila arrangées maison et l’attrait du Cuba libre ont eu raison de notre volonté. En même temps, nous étions loin d’être prêts à suivre ce circuit touristique plus proche du zoo que de la jungle préservée.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.