Pour se rendre à la prochaine et dernière grande étape de notre périple au Laos, nous passons deux jours à bord d’un long et fin bateau en bois au rythme tranquille, au rythme laotien. Deux journées de neuf heures interrompues par une escale terrestre afin de remonter le cours du majestueux Mékong.
Le rythme lent se prête bien à cette remontée et nous permet d’observer les pêcheurs avec leurs cannes en bambou, les hameaux hors du temps, les habitants jouant et se lavant dans l’eau du fleuve et les buffles noirs ou au teint rosé.
Sur les berges, des étendues de sable blanc entrecoupées de roches noires acérées contrastent avec la jungle et la verdure au second plan. Le ciel laiteux (une constante à cette période de l’année en Asie du Sud-Est) renvoie une lumière blanche aveuglante rendant les collines à l’horizon difficiles à distinguer.
Malgré le calme apparent du fleuve, on perçoit ça et là la grande force du courant à travers les tourbillons de l’eau. Le Mékong ou Méfie-toi de l’eau qui dort… cette force, on peut d’autant plus l’imaginer à la saison des pluies quand le lit se rehausse de près de deux mètres (avec une démarcation nette sur les roches)
Pendant que l’on apprécie les alentours, d’autres choisissent de passer trois fois moins de temps à bord d’un speed boat et de travailler leurs brushing de Sangoku.
Une impression de bout du monde…
Une description digne de Balzac (ouais j’ai fait L au lycée) qui heureusement se termine par une pointe de Bernard Minet (je me disais aussi !).
Au risque de ne pas paraître très origuinale, c’est vraiment un gros kif de vous suivre via ce blog, je me languis de votre prose quand il y a plus 48h sans post, limite je suis à deux doigt d’appeler la garde internationale des kikinous !
des gros bisous les keupains, on pense bien fort à vous, on vous aime gros comme çaaaaaaaaaaaa (même si parfois on vous traite de c*******)
Enjoy (vous me manquez trop trop)
Tata Josy