Après une nuit passée à Labuanbajo dans une chambre à la déco « Art moderne », c’est-à-dire totalement épurée du superflu (l’artiste ayant sans doute voulu rendre hommage à la pureté du sommeil), nous partons à l’assaut de l’île de Florès.
Les pieds posés sur des sacs d’oignons et de riz, avec comme compagnons de route des locaux, des poulets et un cochon qui se fait entendre de temps à autre, nous parcourons l’interminable et sinueux trajet de 256 km en 11h30 (soit une moyenne tout à fait honnête de 22,3 km/h). Les trajets sur Florès sont connus comme étant de véritables calvaires, on confirme !
Arrivés dans la ville de Bajawa, nous chevauchons une moto au pot d’échappement pétaradant et arpentons la ravissante campagne environnante dans l’objectif de visiter les villages traditionnels Ngada. Nous découvrons les deux symboles de cette culture : un parasol à ombrelle de chaume qui est la représentation (phallique ?) de l’homme ainsi que la maison miniature en bois qui est la représentation de la femme (au foyer ?).
Des vagues de « Hello Mister ! » nous submergent à chaque virage. Les habitants de tout âge sourient et nous saluent avec beaucoup de gentillesse, c’est tellement agréable !
Le matin du deuxième jour, nous partons contempler le panorama du jeune volcan Wawo Muda. Aucune indication ne permet de s’orienter correctement. Les habitants du coin nous apportent leur aide pour trouver notre chemin. Pentu et glissant, celui-ci empêche la moto de nous emmener jusqu’au sommet. Nous finissons donc le parcours à pied et arrivons juste à temps pour apercevoir en contrebas les deux lacs de cratère vert jade et doré. Dix minutes plus tard, les nuages nous obstruaient la vue…
Lors de notre descente, nous sommes invités par le paysan Vitalis à reprendre des forces chez lui et sa famille. Après un café à l’indonésienne (avec de la poudre de café plein les dents) et quelques fruits de la passion, il nous prépare un mélange sucré de jaune d’œuf et de miel plutôt agréable. On s’essaye à nos rudiments de Bahasa indonesia (la langue commune) et passons un très bon moment en sa compagnie. A mesure que nous nous dirigeons vers l’est de Florès, nous allons avoir besoin de baragouiner quelques mots et expressions locales, l’anglais se faisant de plus en plus rare.
De retour en ville, nous visitons le marché local où nous sommes perçus comme des curiosités. Les gens nous regardent comme-ci nous débarquions de l’espace mais l’accueil reste cool !
Bisous !!
Bonjour les jeunes
Comme çà doit être agréable de croiser des gens si différents et souriants !
Et toujours, quel périple!
Plein de bises
Al et Mum Nicole
Salut les aventuriers !
Ça fait toujours plaisir d’avoir de vos nouvelles à travers ce blog ! Par ailleurs, je tiens à souligner vos talents littéraires. Si si, moi qui passe mes journées à décrypter des opinions d’internautes (entre autres), vous êtes largement dans le haut du panier.
C’est dommage que vous soyez si loin, vous loupez plein de choses géniales en France. La nouvelle star des jeunes est une gazelle analphabète en plastique (ayant définitivement tiré une croix sur l’utilisation du subjonctif, comme quoi le Pas-de-Calais revient à la mode), Alex Beaupin vient de sortir un album (pour aller vite, je dirais que la musique de Bénabar groove à côté de la sienne, cela vous donne une idée du préjudice causé à nos oreilles) et Patrick Bruel fait le tour des plateaux de télévision pour expliquer comment nous parviendrons à sortir de la crise (autant vous dire que notre ami patoche est à l’analyse politique ce que le 7 et 2 dépareillés sont au chances de remporter une main au poker).
Voilà, lire votre journal de bord représentent ainsi ma seule possibilité de croire encore à un monde dans lequel les hommes sont encore interconnectés. Non je crois que j’exagère en fait, il y a aussi le changement entre la ligne 14 et la ligne 4 à Châtelet un lundi matin où ça s’interconnecte pas mal. Enfin si l’on part du principe que le coup d’épaule doublé d’un « connnnnnnarrrrrrrd » (faut imaginer l’accent titi parisien) sont des signes d’affection.
Bon, trêve de conneries !
Je pense beaucoup à vous et il me tarde de vous revoir très bientôt ! (pourquoi pas pendant notre voyage de noce avec Leila, inch’allah ?)
XXX
Inch’Allah !
Que dieu te préserve en tout cas de cette musique indonésienne affolante ! Je serais près à manger du Alex Baupin sans problème. Après 8h de zik de merde à donf dans un bus et un karaoké saturé lors de l’apéro, mes oreilles sont prêtes pour le groove de la variété française !
Tu nous as bien fait poiler avec ton message ! De retour sur Paris, on profitera !
Biz my Couz’ et plein de pensées pour vous deux !
Hello les Amoureux Voyageurs !!
Quel périple de dingue!! Merci pour vos photos et vos supers commentaires …
C’est vrai que vous loupez tant de choses en France … MMMMMMM Quel dommage 😀
En tout cas j’espère que vous pensez un peu à nous cu même !!
P.S : Raphaël kiffe le livre qui va dans le bain 😉 Merci tata Marie et tonton Adrien
xx
Yo Couzine & Chris !!!!
Et ouais on pense à vous ! On se disait justement qu’il serait super de se faire des bonnes bouffes avec vous, Rémi et Leila lors de notre retour. ça sera cool !
Mais j’avoue que pour l’instant, on est pas pressés de rentrer ! C’est tellement bon ce voyage !
Bisous mes chers ! Et plein de câlins à ce jeune nain de Raphael !
Yo !!!!
Comme d’hab j’ai rigolé et revé en vous lisant. Ca fait plaisir vous avez de bonnes petites gueules. Vous êtes heureux c’est top.
Gros bisous.
Ps: le serpent il ressemble vraiment à un sac devant la mémé !!!
Kebab !!
Putain, on s’est gouré d’une semaine !!
Mais, au moins, ça tombait sur ta fête, c’est toujours ça de pris !
Alors le 10, on sera présent !!
Gros bisous Kebab mayo sans tomates (ton préféré)