Retour à Ushuaia. Retour en Amérique latine. L’Antarctique était mythique. Mais il est temps de repartir. Nous ne restons qu’une journée en terre de feu avant de reprendre la route pour le Chili, destination finale de notre trip autour du monde.
Nous remontons jusqu’à Punta Arenas où un avion nous attend pour la ville de Puerto Montt située au sud de la région des lacs chiliens. On choisit de privilégier l’avion qui nous évite trois jours de remontée laborieuse en bus d’autant que les tarifs restent équivalents quels que soit le moyen de transport.
La chance nous sourit depuis le début, on se risque donc à prendre les airs un vendredi 13 à 13h. Comme le disait si bien le grand et adulé Raymond Domenech, nous ne sommes pas superstitieux, ça porte malheur.
Nous arrivons sains et saufs comme prévu, prolongeons jusqu’à Puerto Varas et finissons la journée face à une pièce de bœuf fondante qui n’a rien à envier à ses compagnes argentines.
Réputé pour être le plus beau de la région, le lac Todos Los Santos est le premier que nous découvrons et le seul qui montre plusieurs visages à mesure que nous remontons vers l’Est et la frontière argentine.
Dominé par le volcan Osorno, il démarre sur un bleu marine classique avant de s’éclaircir et de finir par prendre un ton de vert inexplicable qui nous donne plus l’impression de faire un tour de bateau autour d’une île d’Asie du Sud-Est que sur un lac de montagne.
Avant de reprendre le chemin du retour, nous passons du temps dans la ville de Peulla. Il paraît que la région serait un mélange de paysages suisses couplés avec de l’architecture autrichienne ou allemande. Ça tombe bien, on ne connait aucun de ces pays. La ville de Puerto Varas s’est d’ailleurs bâtie avec l’arrivée de colons allemands au 19ème siècle. A quelques encablures de là, de l’autre côté de la frontière, dans la ville argentine de Bariloche, d’autres allemands, au doux passé hitlérien, auraient pris le relais pour du repos et des vacances bien méritées après la seconde guerre mondiale. Un SS y tenait une épicerie et le boucher d’Auschwitz, à défaut d’y ouvrir une charcuterie, trouva le temps d’y passer son permis de conduire.
Pour élever le niveau, nous souhaitons faire l’ascension de l’un des nombreux volcans actifs du coin. Ce n’est pas l’Osorno mais son jumeau Villarica que nous choisissons. Direction donc la station balnéaire de Pucón pour entamer cette grimpette et profiter par la même des parcs naturels environnants.
Le matin de l’ascension, chargés comme des mulets et chaussés avec des quasi-pompes de ski, on se retrouve face aux 1400 mètres de dénivelé qui nous attendent. On peut continuer et manger les 5h30 de montée ou bien rebrousser chemin et ne pas payer la prestation des guides qui nous emmènent. Et c’est bien la première fois qu’on ne sent pas le coup et qu’on se débine face à ce qui sentait la lutte la plus complète .
Du coup, retour en ville avec Jacques et Magalie, un couple de Nouvelle-Calédonie avec qui nous passons finalement une journée magnifique en VTT jusqu’à ces chutes de Ojos de Caburga. Une nouvelle fois, un lieu qui nous remémore l’Asie et plus particulièrement le Laos à l’exception qu’une vague de fraîcheur nous envahit à son approche.
Cette région des lacs paraît de temps à autre comme un savant mélange de plusieurs endroits. L’été arrive au Chili et on retrouve des parfums du sud de la France, des paysages de campagne toulousaine et plus étonnamment des ambiances asiatiques. Les néo-calédoniens y voient même beaucoup de similitudes avec la Nouvelle-Zélande.
L’idée de l’ascension du volcan étant abandonnée, on se dirige maintenant vers le parc national de Huerquehue pour une grosse journée de randonnée sur le sentier des lacs. Des points de vue magnifiques et une flore originale forment la recette de ce trek réussi.
Ce n’est que le deuxième parc que nous découvrons au Chili mais c’est à chaque fois une expérience unique. L’abondance et la variété de fleurs donnerait presque envie de colchique dans les prés. On croise bon nombre de lézards aux reflets bleutés avant de se trouver un endroit au calme pour pique-niquer face à la lagune Toro bordée d’araucarias, un arbre qui existait déjà à l’époque des dinosaures.
On pourrait passer deux semaines dans ce coin qui offre un large choix de treks et d’activités sportives. C’est d’ailleurs l’une des destinations phares pour les chiliens qui viennent s’y ressourcer lors de leurs vacances.
On y reste en tout cas suffisamment pour profiter de bons bains de soleil avant l’inévitable retour dans le froid hivernal de l’hémisphère nord.
Sentant la fin arriver à grands pas, on recharge nos batteries aux UV avant de se diriger maintenant vers la ville de Valparaiso où nous comptons passer les fêtes de Noël et de nouvel an. Hors de France, sans la famille ni les potes, c’est une première pour nous.
Ho! Ho! Un joyeux Noël à vous !!
Toujours un plaisir de vous lire, mais cela n’égalera pas le plaisir de vous revoir…
A bientôt les jeunes
Ben
Joyeux Nowel les copaiiiiiiiiings !!!
ça va vous ne passez pas un noel de merde non plus on va pas chialer non mais sans déc !
Tic tac tic tac on se voit dans moins de 15 jours j’y crois pas ! Je n’aime pas j’adooooooore !!!!!!
ps : n’oubliez pas mon shampoing gel douche svp
merci
allez salut