Il aura fallu s’armer de patience mais on y est parvenu ! Après huit heures d’attente pour un bus et quatre heures de plus pour traverser, en pleine nuit, les 40 km de jungle sur une piste boueuse et chaotique, nous sommes enfin arrivés dans l’endroit le plus éloigné de notre périple indonésien : le village baleinier de Lamalera.
Il s’agit du dernier village de la planète où les pêcheurs s’attaquent encore à la baleine à l’aide d’harpons accrochés à de simples perches en bambou. Les cachalots, baleines à dents, orques, raies Manta et dauphins sont les proies principales. La légende du village raconte que ses premiers habitants, en provenance de Sulawesi (une île indonésienne) auraient été conduits jusqu’à Lamalera en suivant une baleine bleue. Celle-ci n’est donc jamais chassée. La méthode de pêche traditionnelle est plutôt old school. Lorsqu’une proie est repérée, le harponneur, dont la fonction se transmet uniquement de père en fils, saute sur le dos de la bête en y enfonçant le harpon de tout son poids. La méthode n’est pas sans risque, il arrive que des pêcheurs y laissent leur vie.
Nous suivons les pêcheurs à trois reprises. Des heures passées au large à attendre que le gros poisson se manifeste. Pour patienter, des pêcheurs se gobent des yeux de poisson-volant. Le bateau prend en chasse quantité de dauphins mais aucun ne se laisse attraper, ce qui ne sera au final pas pour nous déplaire. On rentre bredouille à chaque fois, ou plutôt brocouille comme on dit dans le bouchonnois.
D’autres bateaux, en revanche, ont gagné leur journée et ramènent des dauphins au bercail. Sur la photo qui suit, au risque de choquer Brigitte Bardot et ses amis, on peut tout de même dire que Flipper fait moins le malin. En deux temps trois mouvements, le dauphin est entièrement découpé. La cage thoracique ouverte, les organes comme le cœur, les poumons et les intestins viennent jonchés la plage. Même si l’on sait que c’est un mammifère marin, ça reste tout de même surprenant de voir que nous sommes foutus pareil.
Avant de passer pour des barbares, on rappelle que cette pêche traditionnelle est autorisée, légale et qu’elle permet à tout un village de subsister. On est loin de la pêche industrielle de masse qui porte atteinte à la survie de certaines espèces, loin de celle qui voit des milliers de requins massacrés pour leurs ailerons et rejetés vivants à la mer. Ici, tout est utilisé dans l’animal, de la peau jusqu’aux os. A ce titre les amis, pour nos prochaines soirées, vous aurez le privilège d’écraser vos clopes dans une vertèbre de baleine…la classe !
Pour conserver la viande, les morceaux sont séchés au soleil. L’odeur est forte tout comme le goût mais on se sera quand même essayé à la raie Manta et à la baleine séchée. Par contre, le curry de dauphin frais, au goût et à la texture proches du bœuf, est particulièrement goutu.
Avec Franz, le professeur de sport du village, nous découvrons son école, les techniques de pêche ainsi que des photos et des vidéos de prises précédentes. Chaque soir, nous lui rendons visite pour partager un café et discuter. Comme souvenir de Lamalera, il nous offrira à chacun une dent de baleine pilote.
Après un accueil mitigé le premier jour qui nous aura laissé perplexes, on y sera finalement resté une semaine avec un grand plaisir. Nous prenons maintenant le chemin du retour. Un avion pour Bali nous attend dans les prochains jours…
La bise !
cendar en tetons de baleine a brosse, cassolette de raie manta fourree aux kumquats et ses petits foies de flipper deglaces, c’est vrai que la elle est loin la Place d’Clichy
C’est vrai qu’elle est loin, mais je serais presque prêt à échanger un bon kebab mayo contre quelques bouts séchés de raie manta ! et prêt à troquer cendar en cachalot contre burger de JFK !
A quand le steack de kikinou sauce barbecue ??!
Et à quand le gigot de Fat Djou cuit dans sa graisse ??? Et bim !!! Cadeau !
Et par contre à quand le trip dans l’Arizona avec la Djou ?? Soon !!
Hé Hé !!
Bisous du fond du slip !
Je ne suis pas FAT j’ai juste un petit excès de viande autour du nonos NUANCE !
Tic tac tic tac pour les billets, mon boss me fait mariner un peu il est pas content mais je pense que ça va le faire ;))
Quel suspense !
Bisous du fond des toilettes du taf ! yeah trop chic nos conversations !
Salut ma djoudjou !
On doute pas une seconde que ça va le faire pour les states…de toute façon, je suis sure que ton boss ne pourra pas te laisser tel un kikinou désespéré sur le bord de la route…ce serait vraiment trop injuste !
Sinon, fais lui une petite danse de Beyoncé, il pourra pas résister !
On a hâte de te voir.
Plein de bisous
On t’aime fort…enfin, Ados je sais pas, mais moi c’est sûr !!
Mon boss je cite « Je ne te cache pas que la période est mal choisie, mais je ne suis pas du genre à t’interdire de partir en vacances »…
J’ai envie de dire que mon prochain email contiendra ma date d’arrivée 😉
YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
Moi je vous aime plus que l’océan atlantique et le saucisson, c’est pour dire à quel point je vous aime !
Coucou MARIE
Je me régale avant de partir prendre mon train pourLa Défense ( bon souvenir pour Marie) un peu de rêve avant de trouver les odeurs nauséabondes des transports en commun.
Grâce â vous le bonheur quotidien. Une aventure extraordinaire. Tu feras des milliers de bises ä Caro et Pierre de ma part quand tu vas bientôt les voir.
Grosses bises ä tous les 2 et Profitez ä fond. Stéphanie de Marnes…….
Salut Stéphanie !
Je suis ravie de voir que quelque part, ce voyage n’est pas une bouffée d’air frais que pour nous !
Mais comme tu peux le voir sur le post suivant, nous aussi on a parfois droit à certaines odeurs nauséabondes ! Cependant, parfois, souvent même, nous repensons aux transports parisiens et nous échangerions notre place pour rien au monde 🙂
J’espère que Jean et toi allez bien.
J’embrasserais mes parents comme il se doit quand je les verrais…j’ai hâte…
Je vous embrasse.
A bientôt