En attendant l’avion qui nous ramène à Bali, on s’autorise un peu de farniente car, mine de rien, voyager s’avère plus fatiguant qu’on aurait pu le penser.
Florès, en tout cas, est loin d’être une destination de vacances. 38 petites heures pour parcourir les 850 km dans des minibus bondés, inconfortables et portant la pop music à un niveau de folie rarement atteint. Le son est imbuvable et saturé au possible. La basse nous fait littéralement vibrer le cœur. A défaut de pouvoir se boucher les oreilles tout le long du trajet, nos écouteurs font office de boules Quiès. A se demander comment ils ne deviennent pas sourds avec le temps.
Comment parler de notre voyage sans évoquer le manque d’hygiène occasionnel et le passage de chambres spartiates en chambres sales, l’appréhension de se déshabiller dans des draps obscures, l’odeur aigre de l’antipuces sur les oreillers, les cures de slip Actifed (jour et nuit pendant trois jours), les douches d’eau froide au bac, la brosse à dent qui moisie et son effet plus qu’incertain sur les gencives*, le brossage de dents au-desssus de toilettes, à l’européenne ou à la turque, aux relents de pisse ainsi que l’apprentissage de s’essuyer à l’indienne (et donc à la main !)
Certes, tout cela a un certain charme mais peut devenir un peu lassant à la longue. Sans parler de l’overdose de Nasi Goreng (riz fris avec légumes) qui nous amène à échanger sur les bienfaits du filet de bœuf et sur la caresse gustative d’un petit vin de pays. Mais ne faisons pas la fine bouche ! Nous flottons sur un petit nuage !
Nous quittons maintenant Florès pour gagner la plus connue et la plus touristique des îles indonésiennes : Bali !
L’avion survole les principaux sites visités le dernier mois : les fabuleux lacs de cratère du Kelimutu qui, par magie, ont complètement changé de couleur (le lac bleu turquoise est devenu blanc laiteux tandis que le lac vert-brun s’est à son tour métamorphosé en bleu turquoise), les collines arides de Komodo semblables à des dunes de sable vert, le sommet nuageux du Gunung Rinjani et les trois minuscules îles Gili. Au total, deux heures de vol en place des cinq jours éreintants de bus et de bateau qu’il aurait fallu se coltiner.
Arrivés à Bali, on se permet de joyeuses retrouvailles avec la malbouffe de l’oncle Sam et son double whooper de Burger King (Merci Samos !). Notre visa expirant à la fin du mois, nous prévoyons de séjourner deux semaines sur l’île avant de terminer par les principales attractions de l’île de Java. Pour conclure, nous souhaitons une bienvenue toute particulière sur cette planète à la petite Coline de Samos et Laeti !
* Ce post peut se prévaloir de la co-signature de l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire…
une petite pensée pour vous les copains!!! on vous oublie pas :))
bisous
T’inquiètes Chach !! On vous oublie pas non plus !
Gros bisous !!
Bonjour les jeunes
…..et on se brosse les dents correctement pour éviter d’avoir la dent dure !
Plein de bises
Al et Mum Nicole
Il est à chier votre article!
Étant dans les couches, ça ne me dépayse pas…
J’aurais préféré un peu plus de rêve comme MSG de bienvenue!
Ça y est elle pleure à cause de vous, elle a sentit les mauvaises ondes…
Bisous les ptites tapettes!